Fantasy, Fantastique
Fantastique ou en fantasy : Bit-lit, Heroic fantasy, Dark fantasy, Urban fantasy, et les autres sous-genres :
[Fantastique, Mondes parallèles] LES CHRONIQUES DE NARNIA, 3 : LE CHEVAL ET SON ECUYER de C. S. Lewis
Shasta, maltraité par le pêcheur qui l'a élevé, quitte le pays de Calormen en compagnie de Bree, un cheval doué de parole. Leur seul espoir: rejoindre le royaume enchanté de Narnia... En chemin, ils rencontrent une fille de noble naissance, Aravis, qui fuit un mariage forcé. D'aventure en aventure, les deux héros perceront-ils le mystère qui entoure la naissance de Shasta?
Lu immédiatement après les deux premiers, il ne m'a cependant pas autant marqué. Je l'ai moins apprécié.
On change, pour la troisième fois de personnages. Un peu de décor, on est plus dans Narnia même, on est à Carlomen, à Archenland, etc. Shasta, Aravis, qui sont me paraît-il adolescents, qui ne m'ont pas charmée plus que ça, malgré quelques actions héroïques, intéressantes. Leurs Chevaux Parlants, Hwin, Bree, qui ont des personnalités très humaines...
C. S. Lewis m'impressionne toujours autant, son style d'écriture est tellement fluide, royal, tout passe avec lui. Donc, bien que les aventures de ce tome ne m'ont pas essoufflées, c'était agréable. Il y a en parallèle, le contexte admirable, qui m'émerveille, emmène mon imagination dans les extrêmes.
Ainsi, Le cheval et son écuyer n'était peut-être pas très palpitant à mon gout, mais je lirai avec plaisir la suite des Chroniques de Narnia. Je le conseille du moment qu'on a commencé la série.
[Fantastique, Mondes parallèles] LES CHRONIQUES DE NARNIA, 2 : LE LION, LA SORCIERE BLANCHE ET L'ARMOIRE MAGIQUE de C. S. Lewis
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les raids aériens se succèdent sur Londres. Peter, Edmund, Susan etLucy ont trouvé refuge chez un vieux professeur quelque peu excentrique. Au cours d'une partie de cache-cache, Lucy pénètre dans une armoire. Elle se dissimule parmi les vêtements qui, insensiblement, deviennent les arbres d'une forêt enneigée. C'est ainsi qu'elle découvre l'extraordinaire pays de Narnia, où règne une sorcière aux pouvoirs maléfiques...
J'ai lu la suite et j'ai été hypnotisée. C'était envoûtant, enivrant. Un deuxième tome si riche, avec un style d'écriture si beau. Cette fois, l'additivité était présente du début à la fin. C. S. Lewis écrit d'une manière foudroyante, fluide, bluffante.
J'ai adoré, et en y repensant, j'en garde une très bonne impression. L'univers créé est fabuleux, fascinant ; plein de détails, un fourmillement de descriptions incroyables. Des animaux intrigants, une nature lumineuse, chatoyante. On veut toujours en savoir plus, voir les autres contrées, explorer un maximum d'endroits.
Parmi les personnages, il y a encore Aslan, si grandiose... Ainsi que quatre jeunes, qui ont emmenagé dans la maison où vit l'homme, qui plus jeune a participé à la création de Narnia. Ils accèdent au monde petit à petit, et y vivent des péripéties passionnantes.
Finalement, c'était dingue, de l'adrénaline livresque, totalement saisissant. Je vous le conseille avant tout !
[Fantastique, Mondes parallèles] LES CHRONIQUES DE NARNIA, 1 : LE NEVEU DU MAGICIEN de C. S. Lewis
Polly trouve parfois que la vie à Londres n'est guère passionnante .. jusqu'au jour où elle rencontre son nouveau voisin, Digory. Il vit avec sa mère, gravement malade, et un vieil oncle au comportement étrange. Celui-ci force les deux enfants à essayer des bagues magiques qui les transportent dans un monde inconnu. Commence alors la plus extraordinaire des aventures ...
Il était temps que je me plonge dans ces célèbres contes anglais. J'avais déjà lu une partie de la série, et vu les films. Il y a peu, j'ai ressenti un besoin de merveilleux, de légende. J'ai immédiatement décidé d'emprunter ces livres, quand je les ai vus sur un étalage à la bibliothèque. Et je ne regrette pas. Je pensais que la littérature jeuneusse ne me plairait plus. Pourtant, Les chroniques de Narnia sont magiques et m'ont charmée une nouvelle fois.
Dans ce premier volume, on assiste à une sorte de préquelle du monde narnien. C'est la création de ce beau pays, vu par un enfant qu'on reverra quelques fois dans les tomes précédents.
Je ne parlerai pas trop des personnages, parce que ce livre est relativement petit, et parce que dans la suite, ils ne deviennent pas des protagonistes récurrents. On découvre notamment Aslan, ce majestueux lion, celui qui est à l'origine de Narnia, il est fascinant. Il y a l'entrée de la femme qui deviendra la Sorcière Blanche.
Quant au contexte, à l'intrigue, je vais me permettre de dire que ça frôle la perfection. Le début est long, mais lorsqu'on lit les descriptions absolument magnifiques ; on oublie l'introduction au ralenti. La création de Narnia, sur quelques pages est sublime. C'est l'un des meilleurs passages.
Définitivement, rien que ce premier tome, qui n'est à la base pas mon préféré, m'a captivé. Je vous conseille ardemment Les Chroniques de Narnia, tome 1. J'ai adoré et ce livre mérite sa chance.
[Fantasy Jeunesse] L'EPOUVANTEUR, 7 : LE CAUCHEMAR de Joseph Delaney
" Je rêvais de Lizzie l'Osseuse... Elle trônait dans une grande salle. Le Malin se tenait à côté d'elle, une main posée sur son épaule. Des prisonniers hurlant de terreur attendaient d'être décapités, et le sol était rouge de sang."
La guerre, qui faisait rage au sud du Comté, a maintenant gagné l'ensemble du pays. A leur retour de Grèce, Tom Ward et John Gregory découvrent que les soldats ont mis le feu à la maison de Chippenden, réduisant en cendres la précieuse bibliothèque. De plus, pendant leur absence, les sorcières de Pendle ont libéré Lizzie l'Osseuse, que l'Epouvanteur avait enfermée dans une fosse. Rester dans le Comté s'avère trop dangereux. En compagnie de la jeune Alice - et des trois chiens, Griffe, Sang et Os -, Tom et son maître s'embarquent pour l'île de Mona, gouvernée par le cruel lord Barrul. Seulement, ils n'y sont pas les bienvenus...
→ 3,5/5 (Bien +)
Voici le dernier tome que j'ai emprunté je vais devoir attendre pour la suite c'est embêtant. :(
Bon, clairement, ce numéro sept ne m'a pas transcendée. Oui, le cauchemar de l'épouvanteur est bien écrit, on aime ou pas les personnages, on explore encore d'autres contrées, l'auteur est créatif et original quoiqu'il advienne.
Je ne sais mas, ça ma a peine moins plu que d'habitude. J'ai l'impression qu'on fait durer, le suspens est trop long. Les solutions ratent et il faut attendre la fin du livre pour que cela réussisse. C'est un peu lourd et répétitif. Concrètement , il n'y a que l'intrigue qui était légèrement plus faible. La lenteur m'a déçue.
Pour le reste, j'ai tout apprécié les personnages, avec le retour de Lizzie l'Osseuse, agaçante d'assurance ; l'île de Mona, avec des coutumes parfois particulières, et encore de nouvelles créatures que l'on découvre. L'écriture de Joseph Delaney était satisfaisante s'en effaçant juste ce qu'il faut pour faire du roman une pépite d'additivité, présente suffisamment pour clarifier, décrire, observer.
Si vous en êtes a ce stade de la série, ne vous arrêtez pas, elle en vaut la peine. Je vous conseille ce tome, un peu moins bon, mais captivant comme ses prédécesseurs.
[Fantasy Jeunesse] L'EPOUVANTEUR, 6 : LE SACRIFICE de Joseph Delaney
Tom Ward, apprenti épouvanteur, est censé protéger le comté face à la montée en puissance de l'Obscur. Or sa mère a besoin de lui en Grèce, le pays où elle est née. L'Ordinn, une redoutable créature, est sur le point de resurgir. Si elle réussit à sortir des profondeurs de la terre, elle ravagera la Grèce, entraînant massacres et destructions. De retour au comté, la mère de Tom monte donc une expédition. Elle engage des sorcières de Pendle, dont la terrible Grimalkin, ainsi qu'Alice et l'épouvanteur Bill Arkwright. Seul John Gregory refuse d'y participer. Changera-t-il d'avis ? Quels sacrifices Tom devra-t-il consentir dans cette bataille sans merci contre l'Ordinn, la principale servante du Malin ?
→ 3,5/5 (Bien +)
Ce sixième tome était satisfaisant, lu d'une traite une énième fois. On ne se lasse pas.
J'ai vraiment aimé l'histoire, qui se déroule cette fois en Grèce. Le pays natal de la mère de Tom nous est présenté. Il y a pas mal de révélations.
En réalité, beaucoup de choses se déroulent, mais j'ai eu l'impression qu'on avait plus d'attente. La tension et l'imminence du danger ne cessent pas. Mais le roman est comme ralenti, par rapport aux précédents. Néanmoins, je me sens trop hypnotisée, charmée par cette série pour en tenir rigueur.
Désormais la mère est plus présente et c'est génial, car je l'adore. Grimalkin, la sorcière spécialiste de la torture collabore encore avec l'ennemi (Tom, l'épouvanteur) et décidément je l'adore. Il y a des personnages approfondis et c'est fort agréable. Je n'ai rien à noter sur le trio principal que forment Tom, John Gregory l'épouvanteur, et Alice.
Quant au style d'écriture de Joseph Felaney, je l'ai assez dit, il n'a rien d'extraordinaire mais vous griffe et vous crochète. Vous êtes agrippé au récit, aucune envie de le lâcher. Les descriptions savent vous transmettre la peur, l'angoisse.
Je vous le conseille, à mes yeux la série et toujours de très bonne qualité. La fin du livre m'a touchée. Lutter contre le mal est pratiquement impossible, les solutions sont rares et fines. Je me demande comment le Malin va être éliminé. La situation me parait inextricable. C'est très complexe, tordu dans tous sens.
[Fantasy Jeunesse] L'EPOUVANTEUR, 5 : L'ERREUR de Joseph Delaney
Plus que jamais, l'obscur menace le comté. John Gregory envoie Tom dans le nord, pour qu'il poursuive sa formation auprès d'un autre épouvanteur, Bill Arkwright. Ce dernier habite un moulin hanté, non loin de dangereux marécages, et il se montre un maître implacable. Tom a du mal à supporter ses méthodes! Or, le Malin charge sa propre fille, une puissante sorcière d'eau, d'anéantir Tom. C'est alors que Bill Arkwright commet une erreur, et le garçon se retrouve seul pour affronter sa redoutable adversaire. Son amie Alice et l'épouvanteur accourent à son aide; leur forces combinées peinent cependant à contrer d'aussi noirs maléfices. Une erreur de plus pourraît être fatale et entraîner la victoire de l'obscur...
→ 3,75/5 (Bien ++)
Ce cinquième tome était franchement saisissant ! D'une additivité incroyable avec un fil conducteur toujours aussi souple tortueux et énigmatique
Décidément cette série est une réussite. Certes le premier tome m'avait laissée sur ma faim désormais c'est l'escalade de la peur, je suis nettement plus à l'aise. Il y a de l'action et du suspens, peut être moins dans ce volume que les précédents.
On change de décor, pour se diriger dans le nord du comté où Tom devra approfondir sa formation chez Bill Arkwright, un ancien apprenti de John Gregory, l'épouvanteur. Le nord est proche de nombreux plans d'eaux, parcourus de multiples marécages. On en apprend donc encore plus, cette fois-ci sur les créatures du lieu, comme les sorcières d'eau. C'est absolument passionnant, j'ai adoré.
Tom a grandi, il a 14 ans. Presque deux ans qu'il est au service de John Gregory. Il doit s'endurcir et on sent qu'il gagne en force, en esprit peut être aussi. C'est nécessaire car le Malin (diable) a été libéré dans le quatrième livre par des clans de sorcières. Il doit anéantir Tom, pour régner sur le comté. L'épouvanteur n'est pas très présent mais je l'apprécie toujours autant. Alice m'a manquée, et on Sent qu'elle aussi change moins innocente, plus triste. Bill Arkwright, l'épouvanteur proche de la ville de Caster, m'a laissée dubitative. Je l'ai apprécié au même niveau que Tom, personnage difficile à cerner. Ses deux chiens m'ont plu dès le début. Le Malin, Satan est en revanche plutôt banal dans ses tirades, un méchant vite fait quoi.
L'écriture de Joseph Delaney ne souffre pas vraiment d'un manque, elle est fluide, simple mais efficace et tient son rôle de guide dans les aventures du roman.
Bref, j'ai beaucoup aimé cette suite et les deux prochains l'attendent ! Hormis une diminution des événements majeurs et un personnage maléfique trop superficiel des révélations intéressantes repêchent ces bémols. Je vous conseille cette excellente lecture !
[Fantasy Jeunesse] L'EPOUVANTEUR, 4 : LE COMBAT de Joseph Delaney
"Le district de Pendle est infesté de sorcières, me dit l'Epouvanteur. La plupart du temps, elles se chamaillent et se tirent dans les pattes. Mais si elles s'entendent autour d'un projet commun, leur pouvoir en est grandement renforcé. Oui, voilà le pire qu'il puisse arriver : que les clans ennemis s'unissent."
Les sorcières de Pendle deviennent de plus en plus malfaisantes. Le plus inquiétant, c'est que les trois clans- les Deane, les Malkin et les Mouldheel-péparent une alliance. Ensemble, ils seraient capables d'invoquer le Diable en personne !
Tom et son maître vont se rendre là-bas pour éviter le pire. Mais avant, Tom Ward doit passer chez lui pour récupérer les malles que sa mère lui a laissées en héritage. Or, une fois sur place, il découvre que la ferme a été ravagée, la grange brûlée...
→ 3,5/5 (Bien +)
L'histoire inédite et totalement complète, truffée de rebondissements, de nouveautés. Plein d'action, un récit toujours très additif et attractif. Les aventures sont encore intéressantes et fascinantes. Des révélations intenses et une progression dans l'histoire à un rythme de course.
L'Epouvanteur, un personnage que j'adore, n'est que peu présent dans ce livre, mais ça ne m'a pas dérangée plus que ça. Les sorcières, celles dont on apprend le plus sont Wurmalde, et Mab. La première m'était totalement antipathique, tandis que la seconde, malgré sa mauvaiseté, avait un trait de sincérité qui m'a plu. Alice, la sorcière "gentille", amie de Tom, je l'apprécie énormément. Elle a de bonnes idées et est franche. Tom pour finir, est assez isolé des autres dans ce quatrième volume, ce qui est un bon point parce qu'on le voit agir seul, se débrouiller dans des situations en apparence inextricables. Il a pris de la maturité. Un héros, un vrai, un apprenti Epouvanteur formidable.
L'écriture est toujours fluide, entraînante. Je languis de lire le cinquième tome, parce que je me sens étroitement liée à l'histoire, qui j'espère ne n'essoufflera pas. On atteint là un très bon niveau, la terreur est à un niveau plus élevé, cependant je n'ai toujours pas d'extrêmes frissons. Un bon style, des descriptions facilement représentables et des humeurs très perceptibles.
Le contexte est follement imaginé. Il y a parfois quelques informations sur le Comté et les terres qu'on ne connaît pas encore, palpitantes. Je l'ai dit et le répète, l'univers proposé me convainc à la puissance de l'infini.
Tellement dur de terminer ce livre, de le fermer. Tant d'empressement de passer au suivant. Pour l'instant, je suis très satisfaite, car dans chaque ouvrage, il y a un fil conducteur suivi, et des intrigues autour, avec des personnages globalement bien développés et une façon d'écrire envoûtante. Je vous le conseille, je vous le conseille fortement !
[Surnaturel] LES ORPHELINES D'ABBEY ROAD, 1 de Audren
L’orphelinat d’Abbey Road ne s’est pas toujours appelé ainsi. Son véritable nom, il vaut mieux ne pas le connaître. Il vaut mieux ne pas poser de questions, non plus, ni sur ce sujet ni sur aucun autre. Soeur Ethelred n’aime pas que les enfants posent des questions. Elle dit que Dieu apportera toutes les réponses. Ses réponses à elle, ce sont les punitions. Ce soir, comme chaque soir, les pensionnaires ont dit leur prière et soeur Ethelred a coupé l’électricité dans le dortoir. Mais Joy ne peut pas dormir. Elle pense au souterrain que son amie Margarita a découvert sous l’abbatiale. Qu’y a-t-il au bout de ces couloirs qui sentent le soufre ? Pourquoi Prudence ne parle-t-elle plus depuis qu’elle les a visités seule ? De quoi a-t-elle si peur ? D’où vient cette étrange brûlure sur son bras ? Que cache le mince sourire de Lady Bartropp, la bienfaitrice de l’orphelinat ? Et pourquoi la petite Ginger chante-t-elle sans cesse une chanson en latin sans même s’en apercevoir ? Les réponses sont peut-être là, tout près, dans un autre monde.
→ 2,5/5 (Bien)
L'intrigue est entraînante, le monde créé est intéressant. Il est seulement peu exploité, à découvrir plus en détails. Cela reste assez soft.
Les personnages sont bien décrits et attachants, j'aurais aimé voir plus d'évènements surnaturels. Il y a des réflexions intelligentes, plutôt justes.
Le roman contient assez d'additivité, on ne ressent pas d'ennui. Même si je m'attendais à plus de rythme et d'énergie, plus de rebondissements. L'action n'est pas énormément présente.
Les orphelines d'Abbey Road ne m'a pas transcendé, j'ai trouvé l'histoire peu creusée, malgré les bonnes idées. Je lirais probablement la suite, néanmoins en l'empruntant. Je n'ai pas été convaincue, c'est resté léger. Je ne peux pas vous le conseiller pleinement.
[Fantasy Jeunesse] L'EPOUVANTEUR, 3 : LE SECRET de Joseph Delaney
L'hiver va être long et rude, mon fils. Tous les signes l'annoncent. Les hirondelles se sont envolées cers le sud presque un mois plus tôt qu'à l'accoutumée, et les premières gelées sont survenues alors que mes rosiers étaient encore en fleur Je n'avais jamais vu ça. Ca sera une période éprouvante : aucun de nous n'en sortira indemne. Aussi, ne quitte jamais ton maître. Il est ton seul véritable ami. Vous devrez vous soutenir l'un l'autre " Alors que le froid se fait plus vif, l'Epouvanteur reçoit un message qui semble grandement le perturber. Il décide aussitôt de quitter Chipenden pour se rendre dans sa maison d'hiver, à Anglezarke. La vieille demeure est lugubre : dans les profondeurs obscures de ses caves sont enfermées des sorcières et des gobelins. Quant au mystérieux auteur de la lettre, qui rôde dans les parages, il se révèle être l'ennemi juré de John Gregory. Au cours de longs mois d'hiver, Tom découvre peu à peu le passé caché de son maître. L'Epouvanteur doit-il payer le prix de ses erreurs de jeunesse ? Lorsque certains secrets qu'il a toujours dissimulés, seront finalement dévoilés, Tom va se trouver en grand danger...
→ 4,25/5 (Très Bien +)
Ce tome trois constitue la suite des aventures palpitantes écrites par Joseph Delaney, dans lesquelles la tension monte d'un cran.
Un style d'écriture toujours aussi performant, fluide, additif, on dévore vraiment les pages. Je pense u'il faut au contraire de l'avertissement, lire cet ouvrage de nuit, personnellement je manquais de frissons. J'aimerais une plus forte dose d'angoisse. L'intrigue alors ; encore un tome qui ne fait pas la jonction, ou n'expose pas un début de conflit, qui a on propre fil conducteur. C'est sur ce point-là que ma note a augmenté, parce que la trame narrative est encore bien mieux préparée. Cependant, j'ai eu un "tilt" sur deux passages, qui m'ont paru moins cohérents, je n'irais pas jusqu'à bâclés, mais c'est dan l'idée. Dans le premier, c'est une situation d'où le héros s'extirpe légèrement trop facilement ; dans la seconde, un stratagème utilisé m'a déçue, étant vu et revu...
Les personnages sont vraiment attachants, Morgan qui n'est présent que dans ce tome est banal, tandis que Tom, l'Epouvanteur et Alice sont de plus en plus adorables. Leurs personnalités, bien affirmées, et j'apprécie tellement ce trio. Dommage d'autre part, qu'on voit moins la mère de Tom, j'aurais aimé qu'elle tienne un rôle plus important. L'univers qu'on commence à connaître, le Comté, ces terres si particulières, dont on apprend sans cesse des choses ; j'y adhère complètement. Le contexte m'émerveille, j'ai déjà hâte de le retrouver.
Après la lecture d'un autre emprunt, je passe à la suite, car je suis désormais absolument addict à cette série, alors qu'au début cela me plaisait sans pour autant me rendre dingue. Je le conseille, pas aux âmes trop sensibles (puisque visiblement ce n'est pas recommandé à tous).
[Fantasy Jeunesse] L'EPOUVANTEUR, 2 : LA MALEDICTION de Joseph Delaney
"Voilà six mois que tu es l'apprenti de M.Gregory, me dit maman. Tu as déjà été temoin de bien événements. A présent, l'obscur t'as remarquée et va tenter e te neutraliser. Tu es en danger, Tom. Toutefois, rappelle-toi ceci : lorsque un homme, mon fils, ce sera au tour de l'obscur d"avoir peur, car tu ne seras plus la proie, tu seras le chasseur. C'est pour cela que t'ai donné la vie."
L'Epouvanteur et son apprenti, Thomas Ward, se sont rendus à Priestown pour y achever un travail. Dans les profondeurs des catacombes de la cathédrale est tapie une créature que l'Epouvanteur n'a jamais réussi à vaincre. On l'appelle le Fléau.
Tandis que Thomas et M.Grégory se préparent à mener la bataille de leur vie, il devient évident que le Fléau n'est pas leur seul ennemi. L'Inquisiteur est arrivé à Priestown. Il arpente le pays à la recherche de tous ceux qui ont affaire aux forces de l'obscur ! Thomas et son maître survivront-ils à l'horreur qui s'annonce ?
→ 4/5 (Très Bien)
Voici le troisième volume de la lignée de l'Epouvanteur, une série très plaisante et qui a monté dans mon estime avec le tome 2 et 3, qui m'ont convaincue de lire la totalité.
Parlons de l'intrigue. A ce niveau-là, elle est plus complète, plus intéressante, très rythmée et animé. Il y a énormément d'évènements, qui nous font accrocher de pis en pis à l'histoire. Il y a de nouveau la présence de l'originalité et de l'exceptionnelle créativité de l'auteur. Un ouvrage si bien élaboré, ça ne peut que faire du bien quand on tombe parfois sur des mièvreries commerciales, qui me blasent tellement.
Quant à l'écriture, c'est hyper additif, et dès qu'on fait une pause dans la lecture, on a hâte d'y replonger. J'attends encore les frissons, je manque de peur. Néanmoins, sont apportés de nouveaux éléments sur cet univers si précieux, si étrange, si mûri. J'adore j'adore j'adore quand on en apprend davantage. Belle fluidité. Les personnages de leur côté, sont de plus en plus attachants, il y a quelques révélations pimentant le tout. J'aime beaucoup la mère l'Epouvanteur, Tom ainsi qu'Alice. J'aime bien également le frère de l'Epouvanteur, Andrew (il me semble). Je commence à apprécier le père, qui m'était antipathique dans le premier livre. Des forts liens se tissent.
Donc largement meilleur que son précédent, je suis passée immédiatement à la suite car décrocher m'est trop difficile. Les personnages sont plus développés, l'intrigue est fournie et poignante, le style d'écriture vous emporte au-devant de toutes les idées et nouveautés offertes par Joseph Delaney. Je suis très convaincue et vous le conseille vivement.